|
|
Monachisme bénédictin
| | Le monachisme bénédictin est né avec saint Benoît (480-547). Benoît de Nursie, alors ermite à Subiaco, fut sollicité par un groupe de frères vivant en semi-communauté, pour qu'il prenne la tête de leur groupement. Devenu père-abbé, son autorité et ses commandements provoquent la colère des moines qui tentent de l'empoisonner. Après une fuite dans le désert de Subiaco, il reprend son rôle et fonde en peu de temps une douzaine de monastères autour du lac de Subiaco, puis le monastère du Mont Cassin où il mourut le 21 Mars 547.
La règle qu'il écrivit pour son monastère s'imposa peu à peu à toute l’Eglise occidentale par sa grande compréhension de la psychologie humaine, mais aussi par l'action du pape Grégoire le Grand vers 600. Le monachisme « bénédictin » s’étend de plus en plus et atteint son apogée, et une quasi exclusivité, au 10ème siècle, avec l’abbaye de Cluny (fondée en 910).
Le temps et l'histoire contribuèrent à l'apparition de nombreuses familles "bénédictines". À la fin du XIXème siècle, le pape Léon XIII souhaita que les nombreuses congrégations bénédictines dans le monde trouvent entre elles une certaine unité. La formule retenue fut celle de la Confédération, qui laisse à chaque Congrégation son autonomie juridique.
La Confédération bénédictine a à sa tête un Abbé-Primat résidant à Rome, à Saint-Anselme. La Confédération est constituée par les 21 Congrégations bénédictines suivantes :
- du Mont-Cassin,
- anglaise,
- hongroise,
- suisse,
- autrichienne,
- bavaroise,
- brésilienne,
- de Solesmes,
- américano-cassinienne,
- de Subiaco,
- de Beuron,
- suisse- américaine,
- de Sainte-Odile,
- de l'Annonciation,
- slave,
- olivétaine,
- de Vallombreuse,
- camaldule,
- néerlandaise,
- silvestrine,
- du Cône-sud (Amérique du sud).
|
|
